vendredi 14 novembre 2014

Quintarelli Giuseppe Valpolicella Classico Superiore 2000

Club du mercredi de Marcel Lachaine, le 12 novembre 2014

Un vin d’un niveau de complexité rarement vu. De couleur « ruby » et légèrement brouillée, on aurait cru un grand Barbaresco  d’une vingtaine d’années à la teinte... Au niveau olfactif, des arômes d’anis étoilé, de cerise , de fraise très mure le tout avec un niveau de détail et de complexité très élevé tout en maintenant une finesse extrême. En bouche, une superbe structure équilibrée a fait de ce vin un bijou de dégustation. Des saveurs complexes, détaillées et raffinées de petit fruit et de noyau étaient parfaitement intégrés et en longueur. Pour conclure, un très grand vin qui a réussi à faire sa place entre plusieurs autres très grands dégustés lors de ce club du mercredi. Un gros merci à Marcel qui nous a ouvert sa cave sans compter afin de nous faire vivre une soirée de dégustation exceptionnelle.

Philippe Richer

mercredi 12 novembre 2014

Ridge Santa Cruz Mountain Estates 2006

Ce vin fut présenté par Mohamed Nouhi dans une volée de quatre vins en compagnie de deux  vins de la rive droite bordelaise et un Toscana IGT d’assemblage bordelais. Le Ridge Santa Cruz
est composé de 56% de Cabernet Sauvignon, 42 % de merlot et 2% de Petit Verdot.

Une robe grenat foncé avec de très légers reflets pourpres sur la couronne nous laisse entrevoir
un vin encore jeune et puissant. Un nez de mûres, de fruits noirs et de cassonade  se présente
dès l’ouverture de la bouteille. Après quelques minutes, les cerises au marasquin, le chocolat et l’encre s’ajoutent pour donner au nez une belle complexité. L’attaque est bien évidemment sur
le fruit, mais ce vin, bien que puissant, montre de la subtilité et un peu de retenue. L’acidité et les tannins mettent bien en valeur ce très beau fruit. Les tannins sont déjà très souples. La bouche est gourmande mais pas lourde. On ne retrouve pas dans ce vin la surmaturité du raisin que l’on retrouve dans plusieurs vins californiens. La fin de bouche est de longue à très longue. Ce vin fut le vin de la soirée, grâce à son équilibre irréprochable. Il pourra sans doute tenir la
route encore longtemps et continuer à développer davantage de finesse.
Denis Desjardins

mardi 7 octobre 2014

Viña Santa Rita Cabernet Sauvignon Casa Real 1999

Cela faisait belle lurette que le dévoilement d’un vin provoqua un tel émoi à l’AVO. Notre ami Louis Grignon débuta la saison en force lors de notre premier Club du mercredi de l’année, en nous présentant des vins sous la thématique « Cépages bordelais ». À la stupéfaction de tous, c’est ce chilien de la maison Santa Rita qui remporta la palme du vin de la soirée avec 15 votes sur 16. Quelle belle découverte! L’évolution aromatique de ce cabernet a été absolument fascinante. Des commentaires de toutes sortes allant de fermé, puis très fruité et finalement complexe, le reflète bien. Une décantation de quelques heures est fortement recommandée. En bouche, le vin est souple et complexe. Il est rempli de notes épicées, de fruits noirs très murs, de quelques soupçons de café et de chêne légèrement vanillé. Un vin équilibré qui possède des tanins très élégants et une superbe concentration qui le rend très harmonieux.

Il est élaboré à partir de vignes âgées d’environ 40 ans, seulement dans les millésimes exceptionnels et passe au moins 14 mois en barriques neuves de chêne français. Donc en résumé un Cabernet Sauvignon de facture classique, d’une belle maturité et très sophistiqué. Délicieux!

Avis aux intéressés (belle coïncidence) le 2010 est maintenant disponible dans la revue des
Classiques de septembre 2014 de la LCBO au cout de $60. L’ensemble des notes attribuées par l’industrie pour ce millésime sont supérieures au 1999. Ça promet!

Mario Couture

mercredi 3 septembre 2014

Pinot Noir Enfer du Désir 2009, Domaine Histoire d’Enfer

Club du mercredi, 25 juin 2014, Philippe Müller

Lors d’une dégustation spéciale de l’AVO, tenue au Vendange Institute à Ottawa, onze vins suisses ont été dégustés. Le bon vieux préjugé, voulant que la Suisse ne produise que du petit blanc verdelet au prix des grands crus, en a pris un coup. Les blancs étaient frais et fruités, avec une belle minéralité et les merlots ont très bien paru à côté d’un Toscan à 101 $ la bouteille. Le coup de cœur de la soirée a cependant été un pinot noir du Valais, l’Enfer du Désir 2009.

Issu d’un millésime plutôt chaud dans le Valais, ce pinot noir 2009 présentait une teinte assez claire et évoluée. On s’attendait à un vin fatigué, mais c’est plutôt à un très beau pinot noir mature que nous avons eu droit. Au nez, il était bien ouvert et d’un fruité épicé tout à fait typique, d’un style plus bourguignon que Nouveau Monde. En bouche, la structure était très fine, avec de la vivacité et toujours ce beau fruit épicé, le tout parfaitement équilibré. Très long enfin; malgré une légère amertume en fin de bouche, ça pinotait longtemps.

Alain Brault

Les vins servis :

Hommage à Benoit Guy Allaire : Dom Pérignon 1985
Première volée :
1- Petite Arvine 2012, AOC Chamoson Valais, Daniel Magliocco & Fils
2- Petite Arvine Grand Métral 2012, AOC Valais, Provins Valais
3- Chasselas Le Chemin de Fer 2012, AOC Dezaley Grand Cru, Dom. Luc Massy (Vaud)
4- Blanc de Noir (pinot noir) 2006, AOC Lavaux, Grand Cru de Villette, Dom. du Daley (Vaud)

Deuxième volée :
1- Pinot Noir Enfer du Désir 2009, AOC Valais, Dom. Histoire d’Enfer
2- Cornalin 2012, AOC Valais, Philippe Varonne

Troisième volée :
1- SanZeno Riserva Merlot 2010, DOC Merlot Ticino, Tamborini
2- Merlot Riserva La Prella 2009, DOC Merlot Ticino, Agriloro
3- Galatrona (merlot) 2010, IGT Toscana, Petrolo
4- Ligornetto 2009, DOC Merlot Ticino, Vinattieri
5- Vinattieri Vendemmia 2009, DOC Merlot Ticino, Vinattieri Ticinesi

mardi 24 juin 2014

100 % malbec

Le mercredi 28 mai 2014, les membres de l’Académie ont participé à une dégustation de vins 100% Malbec. Onze vins ont été dégustés, sept de Cahors et quatre de l’Argentine. Comme pour toutes les Grandes Dégustations de l’Académie, les participants savaient les vins qui seraient servis, mais ceux-ci étaient présentés à l’aveugle. Ce soir-là les vins ont été servis en ordre aléatoire.

Premier constat : j’ai été surpris de la difficulté d’identifier la provenance des vins. Les vins du Cahors ont une réputation d’être tanniques et parfois aussi à forte acidité. L’on dit que ceux de l’Argentine sont plus sur les fruits mûrs. Hélas, à part pour le  Pulenta Estate, Gran Malbec X 2010, facilement identifiable au style argentin du Malbec, j’ai trouvé que la majorité des autres vins se ressemblaient.

Le vin ayant été «beaucoup aimé» par le plus grand nombre de participants a été le Trapiche Viña Domingo F. Sarmiento Malbec 2007, du vignoble unique La Consulta. Ce vin est issu d’une sélection des trois meilleures cuvées de la récolte et est élaboré par Daniel Pi, vinificateur en chef de la maison Trapiche.

Le vin est d’une couleur grenat opaque. Il présente un très beau nez ouvert et complexe sur fond de fruits rouges, de vanille et d’épices. Le vin est concentré (forte extraction), mais en raison de son superbe équilibre il est également tout en finesse. Une légère touche d’oxydation (notes semblables au vinaigre balsamique) donne au vin un niveau élevé de complexité. Je crois que le vin pourra vieillir pendant encore 5 ans. Note 9.5/10.

Philippe Müller

lundi 26 mai 2014

Pol Roger, Brut, Cuvée Sir Winston Churchill, Champagne 1998


Lors de notre dernier club du mercredi 14 mai, nous avons dégustés 14 mousseux et champagnes qui couvraient 12 cépages de 9 pays. Le Pol Roger, Brut, Cuvée Sir Winston Churchill, Champagne, 1998, à $215 a été désigné le vin de la soirée. Il était en dernière ronde ex-équo avec le Pol Roger Brut à 60$ et le Mumm Napa Brut Prestige à 30$. Tous trois étaient des méthodes champenoises, aux cépages traditionnels, soit: pinot noir, meunier et chardonnay.

Lors de l'ouverture du Winston j'ai remarqué qu'il n'avait pas l'explosion de gas des autres vins, et que son bouchon était presque droit, en comparaison aux autres qui étaient plus évasées. Ceci explique possiblement sa couleur ambré, bien qu'il était limpide voir brillant. Sa teinte et son millésime nous indique une évolution certaine, mais je crois que Churchill a eu un petit coup de vieux par une légère suroxigénation. Il perdit ses bulles rapidement, mais conserva une belle fluidité. Au nez il n'avait aucun défaut et il était intense. La dominante au nez était le côté rancio, avec notes de pain grillé et amandes. Certains on rapportés un aspect minéralisée.

En bouche il avait un bel équilibre, mais pas très sec, plus coulant que frais. Ce mousseux se distinguait par son élégance qu'il savait faire durée.

Bien que probablement sur sa fin de vie, cette bouteille nous a presque tous charmée. Il fallait voir ma blonde pour la première fois de la soirée lever son verre à qui voulait bien le voir, pour nous dire que ÇA elle aimait bien, et notre amie qui elle disait j'en veux une caisse (avant d'en connaitre le prix bien sûr.)


Comme le disait Churchill "we will never surrender" (nous ne capitulons jamais), et comme de fait son Champagne a eu gain de cause sur ses rivaux.

Claude Deschênes

Liste des vins
Krone Borealis Cuvée Brut 2009  24 $  chardonnay et pinot noir 50 50, Afrique du sud
Domaine Vincent Carême, Vouvray, Brut  23 $, chenin blanc, France
Norton Cosecha Especial Extra Brut 19 $ chardonnay, Argentine

Nino Franco Brut,Prosecco Superiore, Italie 20 $ cépage glera, Italie
Jansz Tasmania Premium Non Vintage Cuvée 27 $ chardonnay, pinot noir et pinot meunier, Tasmanie, Autralie
Parés Balta, Cava, Brut, España, vin biologique 17 $ xarel.lo, chardonnay, maccabeu, parellada, Espagne

Saké Jinpang 30 $ riz. Japon
Domaine Tselepos Amalia Brut 25 $ moschofilero, Grèce
Mumm Napa, Brut Prestige 30 $ pinot noir, pinot meunier et chardonnay, États-Unis

Vissoux, Crémant de Bourgogne, Pierre-Marie Chermette, Brut, Blanc de blancs 23 $ 100% chardonnay, France
Cava Brut Conde de Haro 20 $ viura et malvasia, Espagne
Pol Roger, Brut 60 $ pinot noir, pinot meunier et chardonnay, France

Fratus Franciacorta Brut 29 $ 80 % pinot noir, 20 % chardonnay, Italie
Pol Roger, Brut, Cuvée Sir Winston Churchill, Champagne, 1998, 215 $ (165.19 $ avec escompte) pinot noir, pinot meunier et chardonnay, France
Riesling Brut Deutcher Sekt Reinhartshausen 18 $ riesling, Allemagne.

mardi 22 avril 2014

Clos Saint-Jean "La Combe des Fous" Châteauneuf-du-Pape 2007

Le vin de la soirée: Club du mercredi 16 avril 2014
Un vin encensé par les critiques, ayant reçu l’absolution papale des 100 points par Robert Parker, il était de mise de le déguster à l’aveugle afin d’en évaluer son état actuel et potentiel.

Un vin atypique du sud du Rhône, il contient 10% de vaccarès, 60% de grenache, 20% de syrah et 10% de cinsault. Le grenache fut vieilli en cuve de ciment tandis que les autres cépages ont passé 18 mois dans des demi-muids de 5 à 10 ans.

Les vignes proviennent d’une parcelle unique sablonneuse et sont en moyenne de 110 ans. Aromatiquement parlant, ce vin fut relativement ferme au début, très concentré pour son appellation et d’une teinte assez foncée. On pourrait s’attendre à un vin exagéré avec trop d’extraction et même sucré, mais avec grande stupéfaction, ce fut un vin d’un très grande équilibre dont le niveau d’alcool, bien que très élevé, était extrêmement bien intégré.

Une véritable merveille de dégustation tandis que ses compétiteurs dans sa vague, Clos de Papes et Vieux Donjon 2007, seraient probablement plus aptes aux accords mets-vins. Au niveau du prix d’achat initial fixé à 100$, il était justifié, mais son prix sur le marché actuel dans les 500 $ n’en vaut pas la peine. Atypique pour un Châteauneuf du Pape, on l'aurait pris pour un grand italien avec sa trame tanique si bien intégrée…

Un véritable bijou technique à mettre en cave au moins 5 ans, tandis que les autres 2007 plus traditionnels sont prêts à boire. À revoir sans faute avec un 2010 à mon Club du mercredi en 2020!

Philippe Richer 

Les vins présentés
Volée I - Hommage a BGA
- Smith Haut Laffite, Pessac Leognan, 2005 (magnum)
Volée II - Beaucastel
- Beaucastel Vieilles Vignes Blanc, Chateauneuf-du-pape, 2010
- Esprit de Beaucastel Blanc, Paso Robles, 2010
- Beaucastel, Chateauneuf-du-pape,  2007
- Esprit de Beaucastel, Paso Robles, 2007
Volée III - Chateauneuf-du-pape 2007
- Vieux Donjon, Chateauneuf-du-pape, 2007
- Vieux Telegraphe, Chateauneuf-du-pape, 2007 (defectueux)
-Clos des Papes, Chateauneuf-du-pape 2007
- Combe des Fous (Clos Saint-Jean), Chateauneuf-du-pape 2007
Volée 4 - Coup de coeur en Chateauneuf-du-pape.
- Henri Bonneau Cuvée Marie Beurrier, Chateauneuf-du-pape, 2004

mardi 25 mars 2014

Château Ducru-Beaucailloux 2005

Club du mercredi,12 mars, Anne-Marie Murphy et Mark Aubry

Ceux et celles pour qui la fièvre olympique ne sera pas encore retombée ont été bien servis lors d’une récente dégustation de l’Académie du vin de l’Outaouais. Des vins de la Russie, de la Chine et, plus près de nous, de la Colombie-Britannique figuraient au programme concocté par nos généreux hôtes. Je ne peux passer sous silence la performance méritoire du Fanagoria, un cabernet sauvignon de la Russie (incidemment d’un vignoble pas très loin de Sotchi) qui s’est attiré bon nombre de votes des «juges» réunis.

La médaille d’or, toutefois, a été adjugée à un compétiteur qui a l’habitude de se frotter aux meilleurs de ce monde : le Château Ducru-Beaucailloux 2005 de la commune bordelaise de Saint-Julien. D’une couleur rubis et plutôt opaque, le vin avait un nez engageant de cuir, de crème fraîche et de fruits rouges, avec une légère note vanillée. En bouche, le fruité avait la profondeur des meilleurs exemples de ce grand millésime. Il était soutenu par une trame tannique serrée, mais pas sévère et une acidité parfaitement dosée, assurant à l’ensemble équilibre et élégance. Aucune controverse, donc, quant au pointage final obtenu par cette belle pointure.

François Lamontagne

jeudi 6 mars 2014

Château Talbot, 4e cru classé, St-Julien, 2010

Grande dégustation du 26 février 2014.

Lors de la grande dégustation du 26 février 2014, les membres de l’Académie du vin de l’Outaouais ont eu le plaisir de déguster dix beaux Bordeaux du millésime 2010. Le prix de ces vins allait de 40 $ à 145 $.

Plusieurs de ces vins ont fait très bonne figure, surtout parmi les vins les plus chers, les vins de 100 $ et plus. Par exemple, Château La Dominique et Château Branaire-Ducru ont fait un très bon score. C’est cependant un vin de moins de 100 $ qui a remporté la palme, le Château Talbot ( 95 $ ).

Ce célèbre cru de Saint-Julien a depuis longtemps ses inconditionnels. Ils ne furent pas déçus par le millésime 2010, même si peu de participants l’ont reconnu ( la dégustation se déroulant à l’aveugle ).

Talbot 2010 présente une jolie robe tout aussi intense que les autres meilleurs crus de la soirée. Après aération, son bouquet, de plus en plus complexe, séduit d’emblée et se développe agréablement chaque fois que l’on y retourne. Domine la crème de cassis enrobée de subtils arômes de café et autres parfums où se mêlent de délicates notions d’herbes et de bois fumés. C’est cependant surtout en bouche que le vin se distingue des autres grands crus avec lesquels on pouvait le comparer ce soir-là. Il est moins gros et moins corpulent que les autres, mais ce qu’il gagne en finesse et en élégances se révèle son grand atout. L’équilibre des goûts est remarquable : un fruit généreux se mesure à une belle acidité et des tanins très fins. L’harmonie du tout est parfaite : le corps n’est pas aussi massif que celui de certaines autres vedettes de la soirée, mais l’on ne peut non plus le qualifier de maigre puisque sa texture est vibrante bien que toute en douceur. Il se termine par une longue finale qu’on ne se lasse pas de savourer. Un délice conclut Jancis Robinson. Nous sommes bien d’accord.

Benoit Guy Allaire
l'Académie du vin de l'Outaouais
819 770 7860

samedi 8 février 2014

Henriques & Henriques. Sercial 10 ans d’âge, Madère

Grande dégustation du 29 janvier 2014.

Le 29 janvier dernier, les membres de l'Académie étaient conviés à une dégustation plutôt insolite, dont le thème était les vins des îles. Dix vins ont été servis, provenant d'autant d'îles, de l'île d'Orléans à l'île de Crête en passant par la Tasmanie et la Sicile.

Le choix des participants pour le vin de la soirée s'est arrêté sur un vin de l'île de Madère, la cuvée 10 ans Sercial de la maison Henriques & Henriques. Le cépage sercial est le plus sec des quatre cépages dits nobles utilisés dans la production des vins de madère. Les autres étant le verdelho, le bual et le malmsey.

Le vin présente une couleur presque ambrée. Au nez, les arômes d’écorce d’orange amère, de noix, de fruits secs et d'herbes séchés laissent présager une bouche ample, généreuse et dotée d'une belle minéralité. Véritable vin de méditation, ce Sercial a grandement séduit les participants. En fin de compte, ce vin a fait consensus : les vins de Madère méritent une place plus grande dans nos cœurs et dans nos caves. Le Sercial 10 ans de la maison Henriques & Henriques est disponible en Ontario au coût de 33.75$.

Louis Landry

lundi 3 février 2014

Othello, Napa Valley, Christian Moueix, 2008

Club du mercredi du 22 janvier 2014.

Le vin qui a remporté la palme lors de cette dégustation est un vin américain de Californie produit par une vedette du Bordelais, Christian Moueix. Il était en concurrence avec sept autres vins produits dans le Nouveau Monde par des vinificateurs européens et deux autres vins européens produits par des vinificateurs du Nouveau Monde.

L’Othello 2008 a une belle couleur d’un rubis intense et un nez tout à la fois raffiné et généreux. Il offre des aromes très complexes de cerise noire, de bleuet, de noix de cola, de vanille, de menthe, d’argile, de cuir et de biscuits shortbread. En bouche, sa belle rondeur est soutenue par une acidité bien équilibrée par rapport à des tannins bien présents, mais qui restent néanmoins des plus élégants. On goûte ses saveurs alléchantes de crème de cassis et de chocolat, avec des belles notes de chêne et de vanille. Le vin n'est ni trop gros ni trop sucré, comme le sont très souvent les vedettes californiennes. Il garde une certaine fraicheur malgré sa concentration et son intensité. L'alcool ne dépasse pas. Une belle longueur et une finale plaisante de fruits et de vanille. En somme, c’est un vin très séduisant, bien que pas du tout racoleur.


Le 2009 est disponible à la LCBO pour 41,95 $

Alexandre Craig, AIWS
alex@firestonerestaurantgroup.com