tag:blogger.com,1999:blog-35004543181002038132024-03-13T22:00:21.546-04:00Le vin de la soiréeAVOhttp://www.blogger.com/profile/03869729050283872558noreply@blogger.comBlogger20125tag:blogger.com,1999:blog-3500454318100203813.post-86035905191639337472021-01-02T10:57:00.002-05:002021-01-02T10:57:49.705-05:00<p> Bonne année 2021<br /></p>AVOhttp://www.blogger.com/profile/03869729050283872558noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3500454318100203813.post-2820831081488734842015-06-02T09:38:00.001-04:002015-06-02T09:38:34.749-04:00Altos de Lanzaga 2006Une belle dégustation de 11 vins de Telmo Rodriguez organisée par Philippe Muller.<br /> <br />
Le vin de la soirée fut de l'avis général le <i><b>Altos de Lanzaga 2006</b></i><br />J'ai noté «on monte d'une grosse coche!» Le vin de la soirée! Le nez est malheureusement bien discret, mais c'est superbe en bouche. Un beau fruit, de jolis tanins. Une très belle structure. Finale très persistante. Du grand vin. Rioja. Tempranillo, graciano et grenache. Vigne en gobelet. Biodynamie. 98 $ Le 2009 est 94 $ dans les deux magasins <i>Signature</i>.<br />
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Vous pouvez lire un compte-rendu de la dégustation sur le site vinquebec.com <a href="http://vinquebec.com/telmo-rodriguez-2015">http://vinquebec.com/telmo-rodriguez-2015</a><br />
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<i>Marc André Gagnon</i>AVOhttp://www.blogger.com/profile/03869729050283872558noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3500454318100203813.post-18080323960147766912015-02-12T08:58:00.002-05:002015-02-12T11:02:31.032-05:00Découvertes février<span class="userContent" data-ft="{"tn":"K"}"><br /> Voici la liste des vins dégustés au Club Découverte du 11 février.<br /> <br /> A1 Jean Paul Brun Terres Dorées Fleurie 2012 21184353 (Casino, Aylmer, Rachel et Plateau) 27,65 $<br /> <br /> A2 Maison Coquard Saint-Amour 2013 10838561 (Casino et Plateau) 23,65 $<br /> <br /> B1 Château Cazal-Viel Larmes des Fées 2009 St-Chinian 913327 36,75 $ (Rachel)<br /> Surtout syrah, 18 mois barriques neuves. alc.14,5%. garde <span class="text_exposed_show">de 15 ans.<br /> <br /> B2 Michel Gassier Lou Coucardié Costières de Nîmes 2009 10678261 35,25 $ (Plateau)<br /> 60% Mourvèdre, 30% Grenache and 10% Syrah. alc. 12% Château de Nages<br /> <br /> C1 Mormoreto Castello di Nipozzano Toscana i.g.t. 2011 864512 63,75 $ (Plateau et Rachel)<br /> Frescobaldi, cépages bordelais, 14,5 %.<br /> <br /> C2 Ghiaie della Furba Capezzana Toscana i.g.t. 2008 745232 44,75 $ (Rachel et Plateau)<br /> igt rosso toscana, alc. 14,5 %. Cabernet sauvignon, syrah et merlot.<br /> <br /> C3 Tenuta San Guido Guidalberto 2012 10483384 48,50 $ (Casino, Plateau, Rachel)<br /> igt alc. 13,5 %. 60 % Cabernet Sauvignon 40 % Merlot, 15 mois fr et un peu americain.<br /> <br /> C4 Castello di Brolio Chianti-Classico 2010 12249292 49,50 $ (Rachel)<br /> Gran Selezione alc.14,5% Sangiovese 80%, Merlot 15%, Cabernet Sauvignon 5%.<br /> <br /> Blancs<br /> <br /> D1 Pierre Vessigaud Pouilly-Fuissé V V 2012 12454430 38,25 $ (Plateau et Rachel)<br /> chardonnay, bio 13,5%<br /> <br /> D2 Bianco Secco igt Veneto, Quintarelli 10663801 38,75 $ (casino)<br /> Garganega, Trebbiano Toscano, Sauvignon Bianco, Chardonnay, Saorin (tokay). alc. 12,5% <br /> <br /> D3 Hatzidakis Santorini Assyrtiko 2013 11901171 25,15 $ (Casino et Plateau)<br /> Bio, 13,5%<br /> <br /> D4 Domaines Schlumberger Riesling G C Searing 2010 896571 31,25 $ (Plateau)<br /> Alc. 13 % sucre 3,8; acidité 5,71</span></span>AVOhttp://www.blogger.com/profile/03869729050283872558noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3500454318100203813.post-41186730230716405782015-01-13T16:58:00.000-05:002015-01-13T16:58:09.665-05:00Dégustation commémorative BGA – 24 septembre 2014Carpineto, Farnito Cabernet-Sauvignon, IGT 2007<br /><br />Benoit-Guy Allaire adorait le cabernet sauvignon et un de ses vins fétiches était le Farnito de la maison Toscane Carpineto. BGA recueillait différents millésimes de ce vin, car il désirait organiser une verticale de ce vin lors d’une Grande Dégustation de l’Académie du vin de l’Outaouais (AVO). Ses amis ont terminé le travail et lors de la Grande Dégustation de l’AVO du 24 septembre 2014, dix millésimes du Farnito ont été dégustés (1999 à 2009, excluant le millésime 2002).<br /><br />
Le vin de la soirée a été le 2007. Avant de décrire celui-ci, quelques conclusions sur le thème de la soirée méritent d’être notées. Premièrement, pour un vin de cette gamme de prix ($30 et moins), il offre beaucoup. Les millésimes 1999 à 2005 démontraient une évolution des arômes et davantage de complexité que les plus récents, sans toutefois démontrer de la fatigue (ou manque de fruit). Ce vin peut donc vieillir facilement 10 ans tout en étant délicieux dans sa jeunesse. Deuxième constatation, le producteur réussit un vin de qualité tout en finesse avec une régularité impressionnante. Malgré la tendance populaire à boiser généreusement et/ou à produire des vins à forte extraction en d’alcool et en concentration de fruit, tous les millésimes dégustés de ce vin permettaient à l’amateur d’identifier le cépage ainsi que le terroir toscan. Tous avaient un bel équilibre entre tannins, acidité, alcool et fruit.<br /><br />Le Farnito 2007 abordait une brillante couleur rubis opaque. Le vin laissait des larmes épaisses sur les parois du verre, davantage que tout autres millésimes dégustés. Le nez était légèrement refermé, permettant néanmoins de percevoir un beau dosage de bois neuf, de fruits noirs et suggérant une concentration de saveurs. En bouche, le vin était jeune en personnalité : texture onctueuse, beaux tannins, très bel équilibre et finale très longue. Les saveurs étaient cohérentes avec les arômes. Très beaux vins. 93/100<br />
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<i>Philippe Muller</i>AVOhttp://www.blogger.com/profile/03869729050283872558noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3500454318100203813.post-47992884596601847402014-11-14T10:16:00.001-05:002014-11-14T10:16:12.876-05:00Quintarelli Giuseppe Valpolicella Classico Superiore 2000Club du mercredi de Marcel Lachaine, le 12 novembre 2014<br />
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Un vin d’un niveau de complexité rarement vu. De couleur « ruby » et légèrement brouillée, on aurait cru un grand Barbaresco d’une vingtaine d’années à la teinte... Au niveau olfactif, des arômes d’anis étoilé, de cerise , de fraise très mure le tout avec un niveau de détail et de complexité très élevé tout en maintenant une finesse extrême. En bouche, une superbe structure équilibrée a fait de ce vin un bijou de dégustation. Des saveurs complexes, détaillées et raffinées de petit fruit et de noyau étaient parfaitement intégrés et en longueur. Pour conclure, un très grand vin qui a réussi à faire sa place entre plusieurs autres très grands dégustés lors de ce club du mercredi. Un gros merci à Marcel qui nous a ouvert sa cave sans compter afin de nous faire vivre une soirée de dégustation exceptionnelle.<br /><br /><i>Philippe Richer</i>AVOhttp://www.blogger.com/profile/03869729050283872558noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3500454318100203813.post-20545115085102998172014-11-12T13:35:00.000-05:002014-11-12T13:35:04.044-05:00Ridge Santa Cruz Mountain Estates 2006Ce vin fut présenté par Mohamed Nouhi dans une volée de quatre vins en compagnie de deux vins de la rive droite bordelaise et un Toscana IGT d’assemblage bordelais. Le Ridge Santa Cruz <br />est composé de 56% de Cabernet Sauvignon, 42 % de merlot et 2% de Petit Verdot.<br /><br />Une robe grenat foncé avec de très légers reflets pourpres sur la couronne nous laisse entrevoir <br />un vin encore jeune et puissant. Un nez de mûres, de fruits noirs et de cassonade se présente <br />dès l’ouverture de la bouteille. Après quelques minutes, les cerises au marasquin, le chocolat et l’encre s’ajoutent pour donner au nez une belle complexité. L’attaque est bien évidemment sur <br />le fruit, mais ce vin, bien que puissant, montre de la subtilité et un peu de retenue. L’acidité et les tannins mettent bien en valeur ce très beau fruit. Les tannins sont déjà très souples. La bouche est gourmande mais pas lourde. On ne retrouve pas dans ce vin la surmaturité du raisin que l’on retrouve dans plusieurs vins californiens. La fin de bouche est de longue à très longue. Ce vin fut le vin de la soirée, grâce à son équilibre irréprochable. Il pourra sans doute tenir la <br />route encore longtemps et continuer à développer davantage de finesse.<br />
<i>Denis Desjardins</i><br />AVOhttp://www.blogger.com/profile/03869729050283872558noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3500454318100203813.post-13508613868130496972014-10-07T08:32:00.002-04:002014-11-12T13:36:00.116-05:00Viña Santa Rita Cabernet Sauvignon Casa Real 1999Cela faisait belle lurette que le dévoilement d’un vin provoqua un tel émoi à l’AVO. Notre ami Louis Grignon débuta la saison en force lors de notre premier Club du mercredi de l’année, en nous présentant des vins sous la thématique « Cépages bordelais ». À la stupéfaction de tous, c’est ce chilien de la maison Santa Rita qui remporta la palme du vin de la soirée avec 15 votes sur 16. Quelle belle découverte! L’évolution aromatique de ce cabernet a été absolument fascinante. Des commentaires de toutes sortes allant de fermé, puis très fruité et finalement complexe, le reflète bien. Une décantation de quelques heures est fortement recommandée. En bouche, le vin est souple et complexe. Il est rempli de notes épicées, de fruits noirs très murs, de quelques soupçons de café et de chêne légèrement vanillé. Un vin équilibré qui possède des tanins très élégants et une superbe concentration qui le rend très harmonieux.<br />
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Il est élaboré à partir de vignes âgées d’environ 40 ans, seulement dans les millésimes exceptionnels et passe au moins 14 mois en barriques neuves de chêne français. Donc en résumé un Cabernet Sauvignon de facture classique, d’une belle maturité et très sophistiqué. Délicieux!<br />
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Avis aux intéressés (belle coïncidence) le 2010 est maintenant disponible dans la revue des <br />
Classiques de septembre 2014 de la LCBO au cout de $60. L’ensemble des notes attribuées par l’industrie pour ce millésime sont supérieures au 1999. Ça promet!<br />
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<i>Mario Couture</i>AVOhttp://www.blogger.com/profile/03869729050283872558noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3500454318100203813.post-71306348935846575262014-09-03T11:22:00.002-04:002014-09-03T11:25:43.361-04:00Pinot Noir Enfer du Désir 2009, Domaine Histoire d’EnferClub du mercredi, 25 juin 2014, Philippe Müller<br />
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Lors d’une dégustation spéciale de l’AVO, tenue au <i>Vendange Institute</i> à Ottawa, onze vins suisses ont été dégustés. Le bon vieux préjugé, voulant que la Suisse ne produise que du petit blanc verdelet au prix des grands crus, en a pris un coup. Les blancs étaient frais et fruités, avec une belle minéralité et les merlots ont très bien paru à côté d’un Toscan à 101 $ la bouteille. Le coup de cœur de la soirée a cependant été un pinot noir du Valais, l’Enfer du Désir 2009.<br />
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Issu d’un millésime plutôt chaud dans le Valais, ce pinot noir 2009 présentait une teinte assez claire et évoluée. On s’attendait à un vin fatigué, mais c’est plutôt à un très beau pinot noir mature que nous avons eu droit. Au nez, il était bien ouvert et d’un fruité épicé tout à fait typique, d’un style plus bourguignon que Nouveau Monde. En bouche, la structure était très fine, avec de la vivacité et toujours ce beau fruit épicé, le tout parfaitement équilibré. Très long enfin; malgré une légère amertume en fin de bouche, ça pinotait longtemps.<br />
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<i>Alain Brault</i><br />
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Les vins servis :<br />
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Hommage à Benoit Guy Allaire : Dom Pérignon 1985<br />
Première volée :<br />
1- Petite Arvine 2012, AOC Chamoson Valais, Daniel Magliocco & Fils<br />
2- Petite Arvine Grand Métral 2012, AOC Valais, Provins Valais<br />
3- Chasselas Le Chemin de Fer 2012, AOC Dezaley Grand Cru, Dom. Luc Massy (Vaud)<br />
4- Blanc de Noir (pinot noir) 2006, AOC Lavaux, Grand Cru de Villette, Dom. du Daley (Vaud)<br />
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Deuxième volée :<br />
1- Pinot Noir Enfer du Désir 2009, AOC Valais, Dom. Histoire d’Enfer<br />
2- Cornalin 2012, AOC Valais, Philippe Varonne<br />
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Troisième volée :<br />
1- SanZeno Riserva Merlot 2010, DOC Merlot Ticino, Tamborini<br />
2- Merlot Riserva La Prella 2009, DOC Merlot Ticino, Agriloro<br />
3- Galatrona (merlot) 2010, IGT Toscana, Petrolo<br />
4- Ligornetto 2009, DOC Merlot Ticino, Vinattieri<br />
5- Vinattieri Vendemmia 2009, DOC Merlot Ticino, Vinattieri TicinesiAVOhttp://www.blogger.com/profile/03869729050283872558noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3500454318100203813.post-3183569511593936192014-06-24T10:25:00.000-04:002014-06-24T13:12:30.684-04:00100 % malbecLe mercredi 28 mai 2014, les membres de l’Académie ont participé à une dégustation de vins 100% Malbec. Onze vins ont été dégustés, sept de Cahors et quatre de l’Argentine. Comme pour toutes les Grandes Dégustations de l’Académie, les participants savaient les vins qui seraient servis, mais ceux-ci étaient présentés à l’aveugle. Ce soir-là les vins ont été servis en ordre aléatoire.<br />
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Premier constat : j’ai été surpris de la difficulté d’identifier la provenance des vins. Les vins du Cahors ont une réputation d’être tanniques et parfois aussi à forte acidité. L’on dit que ceux de l’Argentine sont plus sur les fruits mûrs. Hélas, à part pour le Pulenta Estate, Gran Malbec X 2010, facilement identifiable au style argentin du Malbec, j’ai trouvé que la majorité des autres vins se ressemblaient.<br />
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Le vin ayant été «beaucoup aimé» par le plus grand nombre de participants a été le <b>Trapiche Vi</b><b>ña Domingo F. Sarmiento Malbec 2007</b>, du vignoble unique <i>La Consulta</i>. Ce vin est issu d’une sélection des trois meilleures cuvées de la récolte et est élaboré par Daniel Pi, vinificateur en chef de la maison Trapiche.<br />
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Le vin est d’une couleur grenat opaque. Il présente un très beau nez ouvert et complexe sur fond de fruits rouges, de vanille et d’épices. Le vin est concentré (forte extraction), mais en raison de son superbe équilibre il est également tout en finesse. Une légère touche d’oxydation (notes semblables au vinaigre balsamique) donne au vin un niveau élevé de complexité. Je crois que le vin pourra vieillir pendant encore 5 ans. Note 9.5/10.<br />
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<i>Philippe Müller</i>AVOhttp://www.blogger.com/profile/03869729050283872558noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3500454318100203813.post-70078567271865383752014-05-26T09:48:00.004-04:002014-05-26T10:04:12.944-04:00Pol Roger, Brut, Cuvée Sir Winston Churchill, Champagne 1998<br />
Lors de notre dernier club du mercredi 14 mai, nous avons dégustés 14 mousseux et champagnes qui couvraient 12 cépages de 9 pays. Le <b>Pol Roger, Brut, Cuvée Sir Winston Churchill, Champagne, 1998</b>, à $215 a été désigné le vin de la soirée. Il était en dernière ronde ex-équo avec le <b>Pol Roger Brut</b> à 60$ et le <b>Mumm Napa Brut Prestige</b> à 30$. Tous trois étaient des méthodes champenoises, aux cépages traditionnels, soit: pinot noir, meunier et chardonnay.<br />
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Lors de l'ouverture du Winston j'ai remarqué qu'il n'avait pas l'explosion de gas des autres vins, et que son bouchon était presque droit, en comparaison aux autres qui étaient plus évasées. Ceci explique possiblement sa couleur ambré, bien qu'il était limpide voir brillant. Sa teinte et son millésime nous indique une évolution certaine, mais je crois que Churchill a eu un petit coup de vieux par une légère suroxigénation. Il perdit ses bulles rapidement, mais conserva une belle fluidité. Au nez il n'avait aucun défaut et il était intense. La dominante au nez était le côté rancio, avec notes de pain grillé et amandes. Certains on rapportés un aspect minéralisée.<br />
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En bouche il avait un bel équilibre, mais pas très sec, plus coulant que frais. Ce mousseux se distinguait par son élégance qu'il savait faire durée. <br />
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Bien que probablement sur sa fin de vie, cette bouteille nous a presque tous charmée. Il fallait voir ma blonde pour la première fois de la soirée lever son verre à qui voulait bien le voir, pour nous dire que ÇA elle aimait bien, et notre amie qui elle disait j'en veux une caisse (avant d'en connaitre le prix bien sûr.)<br />
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Comme le disait Churchill "we will never surrender" (nous ne capitulons jamais), et comme de fait son Champagne a eu gain de cause sur ses rivaux.<br />
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<i>Claude Deschênes</i><br />
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Liste des vins<br />
Krone Borealis Cuvée Brut 2009 24 $ chardonnay et pinot noir 50 50, Afrique du sud<br />
Domaine Vincent Carême, Vouvray, Brut 23 $, chenin blanc, France<br />
Norton Cosecha Especial Extra Brut 19 $ chardonnay, Argentine<br />
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Nino Franco Brut,Prosecco Superiore, Italie 20 $ cépage glera, Italie <br />
Jansz Tasmania Premium Non Vintage Cuvée 27 $ chardonnay, pinot noir et pinot meunier, Tasmanie, Autralie<br />
Parés Balta, Cava, Brut, España, vin biologique 17 $ xarel.lo, chardonnay, maccabeu, parellada, Espagne<br />
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Saké Jinpang 30 $ riz. Japon<br />
Domaine Tselepos Amalia Brut 25 $ moschofilero, Grèce<br />
Mumm Napa, Brut Prestige 30 $ pinot noir, pinot meunier et chardonnay, États-Unis<br />
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Vissoux, Crémant de Bourgogne, Pierre-Marie Chermette, Brut, Blanc de blancs 23 $ 100% chardonnay, France<br />
Cava Brut Conde de Haro 20 $ viura et malvasia, Espagne <br />
Pol Roger, Brut 60 $ pinot noir, pinot meunier et chardonnay, France<br />
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Fratus Franciacorta Brut 29 $ 80 % pinot noir, 20 % chardonnay, Italie<br />
Pol Roger, Brut, Cuvée Sir Winston Churchill, Champagne, 1998, 215 $ (165.19 $ avec escompte) pinot noir, pinot meunier et chardonnay, France<br />
Riesling Brut Deutcher Sekt Reinhartshausen 18 $ riesling, Allemagne.AVOhttp://www.blogger.com/profile/03869729050283872558noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3500454318100203813.post-18593051883812029512014-04-22T16:22:00.002-04:002014-04-22T16:40:19.542-04:00Clos Saint-Jean "La Combe des Fous" Châteauneuf-du-Pape 2007Le vin de la soirée: Club du mercredi 16 avril 2014<br />
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-kyjr5NNUHbw/U1bRhMf-pRI/AAAAAAAACtc/cgG5yTgbfJo/s1600/image.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-kyjr5NNUHbw/U1bRhMf-pRI/AAAAAAAACtc/cgG5yTgbfJo/s1600/image.jpeg" height="240" width="320" /></a> Un vin encensé par les critiques, ayant reçu l’absolution papale des 100 points par Robert Parker, il était de mise de le déguster à l’aveugle afin d’en évaluer son état actuel et potentiel.<br />
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Un vin atypique du sud du Rhône, il contient 10% de vaccarès, 60% de grenache, 20% de syrah et 10% de cinsault. Le grenache fut vieilli en cuve de ciment tandis que les autres cépages ont passé 18 mois dans des demi-muids de 5 à 10 ans.<br />
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Les vignes proviennent d’une parcelle unique sablonneuse et sont en moyenne de 110 ans. Aromatiquement parlant, ce vin fut relativement ferme au début, très concentré pour son appellation et d’une teinte assez foncée. On pourrait s’attendre à un vin exagéré avec trop d’extraction et même sucré, mais avec grande stupéfaction, ce fut un vin d’un très grande équilibre dont le niveau d’alcool, bien que très élevé, était extrêmement bien intégré.<br />
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Une véritable merveille de dégustation tandis que ses compétiteurs dans sa vague, Clos de Papes et Vieux Donjon 2007, seraient probablement plus aptes aux accords mets-vins. Au niveau du prix d’achat initial fixé à 100$, il était justifié, mais son prix sur le marché actuel dans les 500 $ n’en vaut pas la peine. Atypique pour un Châteauneuf du Pape, on l'aurait pris pour un grand italien avec sa trame tanique si bien intégrée…<br />
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Un véritable bijou technique à mettre en cave au moins 5 ans, tandis que les autres 2007 plus traditionnels sont prêts à boire. À revoir sans faute avec un 2010 à mon Club du mercredi en 2020!<br />
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<i>Philippe Richer </i><br />
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Les vins présentés<br />
Volée I - Hommage a BGA<br />
- Smith Haut Laffite, Pessac Leognan, 2005 (magnum)<br />
Volée II - Beaucastel<br />
- Beaucastel Vieilles Vignes Blanc, Chateauneuf-du-pape, 2010<br />
- Esprit de Beaucastel Blanc, Paso Robles, 2010<br />
- Beaucastel, Chateauneuf-du-pape, 2007<br />
- Esprit de Beaucastel, Paso Robles, 2007<br />
Volée III - Chateauneuf-du-pape 2007<br />
- Vieux Donjon, Chateauneuf-du-pape, 2007<br />
- Vieux Telegraphe, Chateauneuf-du-pape, 2007 (defectueux)<br />
-Clos des Papes, Chateauneuf-du-pape 2007<br />
- Combe des Fous (Clos Saint-Jean), Chateauneuf-du-pape 2007<br />
Volée 4 - Coup de coeur en Chateauneuf-du-pape.<br />
- Henri Bonneau Cuvée Marie Beurrier, Chateauneuf-du-pape, 2004AVOhttp://www.blogger.com/profile/03869729050283872558noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3500454318100203813.post-12307764330461670572014-03-25T09:11:00.001-04:002014-03-25T09:23:10.492-04:00Château Ducru-Beaucailloux 2005Club du mercredi,12 mars, Anne-Marie Murphy et Mark Aubry<br />
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Ceux et celles pour qui la fièvre olympique ne sera pas encore retombée ont été bien servis lors d’une récente dégustation de l’Académie du vin de l’Outaouais. Des vins de la Russie, de la Chine et, plus près de nous, de la Colombie-Britannique figuraient au programme concocté par nos généreux hôtes. Je ne peux passer sous silence la performance méritoire du Fanagoria, un cabernet sauvignon de la Russie (incidemment d’un vignoble pas très loin de Sotchi) qui s’est attiré bon nombre de votes des «juges» réunis.<br />
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La médaille d’or, toutefois, a été adjugée à un compétiteur qui a l’habitude de se frotter aux meilleurs de ce monde : le Château Ducru-Beaucailloux 2005 de la commune bordelaise de Saint-Julien. D’une couleur rubis et plutôt opaque, le vin avait un nez engageant de cuir, de crème fraîche et de fruits rouges, avec une légère note vanillée. En bouche, le fruité avait la profondeur des meilleurs exemples de ce grand millésime. Il était soutenu par une trame tannique serrée, mais pas sévère et une acidité parfaitement dosée, assurant à l’ensemble équilibre et élégance. Aucune controverse, donc, quant au pointage final obtenu par cette belle pointure.<br />
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<i>François Lamontagne</i>AVOhttp://www.blogger.com/profile/03869729050283872558noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3500454318100203813.post-30459802086499076462014-03-06T12:55:00.002-05:002014-03-25T09:14:02.284-04:00Château Talbot, 4e cru classé, St-Julien, 2010Grande dégustation du 26 février 2014.<br /><br />Lors de la grande dégustation du 26 février 2014, les membres de l’Académie du vin de l’Outaouais ont eu le plaisir de déguster dix beaux Bordeaux du millésime 2010. Le prix de ces vins allait de 40 $ à 145 $.<br /><br />Plusieurs de ces vins ont fait très bonne figure, surtout parmi les vins les plus chers, les vins de 100 $ et plus. Par exemple, Château La Dominique et Château Branaire-Ducru ont fait un très bon score. C’est cependant un vin de moins de 100 $ qui a remporté la palme, le Château Talbot ( 95 $ ).<br /><br />Ce célèbre cru de Saint-Julien a depuis longtemps ses inconditionnels. Ils ne furent pas déçus par le millésime 2010, même si peu de participants l’ont reconnu ( la dégustation se déroulant à l’aveugle ).<br /><br />Talbot 2010 présente une jolie robe tout aussi intense que les autres meilleurs crus de la soirée. Après aération, son bouquet, de plus en plus complexe, séduit d’emblée et se développe agréablement chaque fois que l’on y retourne. Domine la crème de cassis enrobée de subtils arômes de café et autres parfums où se mêlent de délicates notions d’herbes et de bois fumés. C’est cependant surtout en bouche que le vin se distingue des autres grands crus avec lesquels on pouvait le comparer ce soir-là. Il est moins gros et moins corpulent que les autres, mais ce qu’il gagne en finesse et en élégances se révèle son grand atout. L’équilibre des goûts est remarquable : un fruit généreux se mesure à une belle acidité et des tanins très fins. L’harmonie du tout est parfaite : le corps n’est pas aussi massif que celui de certaines autres vedettes de la soirée, mais l’on ne peut non plus le qualifier de maigre puisque sa texture est vibrante bien que toute en douceur. Il se termine par une longue finale qu’on ne se lasse pas de savourer. Un délice conclut Jancis Robinson. Nous sommes bien d’accord.<br /><br />Benoit Guy Allaire<br />l'Académie du vin de l'Outaouais<br />819 770 7860AVOhttp://www.blogger.com/profile/03869729050283872558noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3500454318100203813.post-54178451360883346692014-02-08T13:59:00.002-05:002014-02-08T14:01:24.823-05:00Henriques & Henriques. Sercial 10 ans d’âge, MadèreGrande dégustation du 29 janvier 2014.<br />
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Le 29 janvier dernier, les membres de l'Académie étaient conviés à une dégustation plutôt insolite, dont le thème était <a href="http://pages.videotron.com/avo/vins-des-iles.html" target="_blank">les vins des îles</a>. Dix vins ont été servis, provenant d'autant d'îles, de l'île d'Orléans à l'île de Crête en passant par la Tasmanie et la Sicile.<br />
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Le choix des participants pour le vin de la soirée s'est arrêté sur un vin de l'île de Madère, la cuvée 10 ans Sercial de la maison Henriques & Henriques. Le cépage sercial est le plus sec des quatre cépages dits nobles utilisés dans la production des vins de madère. Les autres étant le verdelho, le bual et le malmsey.<br />
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Le vin présente une couleur presque ambrée. Au nez, les arômes d’écorce d’orange amère, de noix, de fruits secs et d'herbes séchés laissent présager une bouche ample, généreuse et dotée d'une belle minéralité. Véritable vin de méditation, ce Sercial a grandement séduit les participants. En fin de compte, ce vin a fait consensus : les vins de Madère méritent une place plus grande dans nos cœurs et dans nos caves. Le Sercial 10 ans de la maison Henriques & Henriques est disponible en Ontario au coût de 33.75$.<br />
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Louis LandryAVOhttp://www.blogger.com/profile/03869729050283872558noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3500454318100203813.post-9227266825548284992014-02-03T10:43:00.001-05:002014-02-03T10:44:33.953-05:00Othello, Napa Valley, Christian Moueix, 2008Club du mercredi du 22 janvier 2014.<br />
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Le vin qui a remporté la palme lors de cette dégustation est un vin américain de Californie produit par une vedette du Bordelais, Christian Moueix. Il était en concurrence avec sept autres vins produits dans le Nouveau Monde par des vinificateurs européens et deux autres vins européens produits par des vinificateurs du Nouveau Monde.<br />
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L’Othello 2008 a une belle couleur d’un rubis intense et un nez tout à la fois raffiné et généreux. Il offre des aromes très complexes de cerise noire, de bleuet, de noix de cola, de vanille, de menthe, d’argile, de cuir et de biscuits <i>shortbread</i>. En bouche, sa belle rondeur est soutenue par une acidité bien équilibrée par rapport à des tannins bien présents, mais qui restent néanmoins des plus élégants. On goûte ses saveurs alléchantes de crème de cassis et de chocolat, avec des belles notes de chêne et de vanille. Le vin n'est ni trop gros ni trop sucré, comme le sont très souvent les vedettes californiennes. Il garde une certaine fraicheur malgré sa concentration et son intensité. L'alcool ne dépasse pas. Une belle longueur et une finale plaisante de fruits et de vanille. En somme, c’est un vin très séduisant, bien que pas du tout racoleur.<br />
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Le 2009 est disponible à la LCBO pour 41,95 $<br />
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Alexandre Craig, AIWS<br />
<a href="mailto:alex@firestonerestaurantgroup.com">alex@firestonerestaurantgroup.com</a>AVOhttp://www.blogger.com/profile/03869729050283872558noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3500454318100203813.post-54155650983334189312013-11-20T20:53:00.000-05:002013-11-20T20:54:04.810-05:00Le carafage: est-ce utile ?Lors d’une dégustation de l’<i>Académie du vin de l’Outaouais</i>, quatorze participants ont pu observer l’effet de quatre méthodes et durées de «carafage» sur autant de vins.<br />
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La dégustation à l’aveugle (les vins et leur carafage étaient inconnus) consistait en quatre tests triangulaires, un pour chaque paire vin-carafage.<br />
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Dans trois tests sur quatre, le nombre de dégustateurs qui ont réussi à identifier l’échantillon différent a été insuffisant pour conclure que le carafage a servi à<br />
quelque chose.<br />
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Les quatre vins rouges qui ont été utilisés sont le Glenelly 2008 (Ont), le Barbera d’Asti Superiore Nizza 2009 d’Olim Bauda, le Château Montus 2006 et le Barolo Marcenasco 2008 de Renato Ratti. Le Glenelly a été carafé pendant une heure, le Barbera pendant trois heures, le Barolo pendant 18 heures, tandis que le Montus a été «hyper carafé», c’est-à-dire passé au mélangeur pendant 45 secondes.<br />
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Par carafer, on entend ici verser vigoureusement le vin dans une carafe à large base afin de favoriser une oxygénation maximale. (Par opposition, décanter consiste à transvaser délicatement le vin dans la carafe afin de le séparer du dépôt, quand il y en a.)<br />
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Pour chacun des quatre tests, une bouteille sur deux a été carafée ou hyper carafée et l’autre pas. Pour chaque test, trois échantillons, dont deux identiques, (carafés ou non) ont été présentés à chaque dégustateur dans des verres INAO. L’exercice consistait principalement à identifier quel échantillon était différent des deux autres.<br />
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Voici le nombre de personnes, sur 14, qui ont correctement identifié l’échantillon différent:<br />
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<ul>
<li> pour le Glenelly 5;</li>
<li> pour le Barbera 10;</li>
<li> pour le Montus 6;</li>
<li> et pour le Barolo 3.</li>
</ul>
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Pas vraiment de surprise dans le cas du Glenelly; il est déjà admis qu’ouvrir une bouteille pour la faire «respirer» est tout à fait inefficace. Dans ce cas-ci, même une heure en carafe n’a pas été significative.<br />
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Pour le barbera cependant, ce test montre qu’on peut être certain, à 99 %, que le carafage pendant trois heures a été significatif. C’est néanmoins le seul test concluant de la soirée.<br />
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Le faible taux de succès des trois autres tests nous permet de confirmer l’hypothèse de base de tout test triangulaire qui présume que les réponses sont dues au hasard.<br />
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L’exercice permet donc de conclure que le carafage n’a souvent aucun effet détectable par les dégustateurs. Ce qui est très surprenant dans les cas de l’hyper carafage et du carafage pendant 18 heures; intuitivement, on aurait pensé que ce genre de traitement aurait laissé une empreinte beaucoup plus prononcée sur ces vins.<br />
<br />
Pourtant, les dégustateurs n’ont pas perçu de différence significative entre les vins carafés ou non. Peut-être que, pour des vins comme Montus, fait de 80 % de tannat et de 20 % de cabernet sauvignon ou pour le Barolo à 100 % nebbiolo, seul un long séjour en cave peut en adoucir les tanins.<br />
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On a également demandé aux participants si la différence (réelle ou imaginaire) qu’ils détectaient était due aux arômes ou aux saveurs. Environ la moitié (de 43 % à 64% selon le test) ont noté des différences aromatiques et presque tous (de 73 % à 86 %) des différences de saveur.<br />
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Alors, il semble que le carafage ait un effet vraiment marqué sur la bouche du vin, surtout en réduisant l’astringence, ce qui ne surprendra personne. L’idée que le carafage révèle les arômes n’a cependant pas été observée.<br />
<br />
Enfin, à la question: «Lequel des trois échantillons préférez-vous?», les réponses ont été très intéressantes. Dans le cas du Barbera, étant certain à 99% que les dégustateurs faisaient la différence entre le vin carafé et le non carafé, seulement 43 % ont préféré le vin carafé. Dans le cas du Barolo, carafé pendant 18 heures, 62 % ont préféré la version carafée. Mais, dans le cas du Montus, à l’encontre de tous nos préjugés quant à la façon de traiter les grands vins, les deux tiers (67 %) ont préféré le vin passé au mélangeur.<br />
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En guide de conclusion<br />
Hormis le fait que le carafage de trois heures ait eu un effet remarqué sur le Barbera, peut-on tirer d’autres leçons de cet exercice? Sans doute. Voici quelques tentatives:<br />
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<ul>
<li> La méthode et la durée du carafage doivent être adaptées à chaque vin;</li>
<li> Pour ce faire, on doit tenir compte de toute la structure du vin, pas seulement des tanins;</li>
<li> Il n’y a pas de technique ou de durée de carafage (ni de gadget, probablement) qui puisse remplacer le vieillissement en cave;</li>
<li> Il y a peu de chance qu’un carafage de moins de trois heures ait un effet détectable, même pour un dégustateur exercé;</li>
<li> Le carafage d’un jeune vin en adoucit les tanins, mais a peu d’effet sur le nez du vin;</li>
<li> Même sans l’identifier, les gens semblent préférer le vin carafé.</li>
</ul>
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Évidemment, chacun de ces points devrait être testé de façon plus rigoureuse.<br />
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Voici une vidéo montrant le passage du vin au mélangeur: <a href="http://vimeo.com/36375862">http://vimeo.com/36375862</a><br />
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Alain BraultAVOhttp://www.blogger.com/profile/03869729050283872558noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3500454318100203813.post-62706784115425494262013-11-20T13:25:00.001-05:002013-11-24T16:25:26.921-05:00Barbera d’Asti Superiore, Nizza, Olim Bauda, 2007Club du mercredi du 13 novembre 2013<br />
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Lors de cette soirée, les deux Château Montus (1996 et 2006) ont fait très belle figure. C’est cependant un italien qui a fait la barbe aux espagnols. Un barbera d’Asti Superiore 2007. Encore jeune, ce vin possède une robe à la couleur rouge rubis brillante. Il déploie un nez invitant et puissant de petits fruits rouges mûrs et juteux. Les arômes, auxquels vient s’ajouter la saveur de la cannelle, remplissent la bouche. L’équilibre du vin est remarquable. La structure du fruit permet au vin de bien tisser l’acidité juteuse avec les tannins. Ce qui permet au vin d’être digeste malgré sa puissance. La finale est longue et caractérisée par une belle acidité de cerise noire. L’acidité et l’équilibre du vin démontrent tout le potentiel du cépage barbera, alors que le fruit, lui, l’apparente davantage au style Nouveau Monde. Noté excellent : 4 étoiles sur cinq ou 92-93 sur 100.<br />
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Philippe MüllerAVOhttp://www.blogger.com/profile/03869729050283872558noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3500454318100203813.post-29234176490030933832013-11-17T15:39:00.001-05:002013-11-20T07:47:09.317-05:00Puligny-Montrachet, Sous le Puits, Louis Latour, 2002Lors de la grande dégustation «Trésors de nos caves», le premier vin dégusté fut un blanc, le Puligny-Montrachet, Sous le Puits, de Louis Latour, 2002. Le seul vin blanc de la soirée.<br />
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Une robe paille claire, d’un aspect brillant et net. Au nez ce vin est charmeur avec des notes d’agrumes (citron) et d’amandes. Il est légèrement boisé. En bouche, ce vin est plein de fraicheur, minéral avec des arômes d’agrumes. Il est rond avec une belle longueur.<br />
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Ce vin fut une belle découverte pour moi qui n’avais jamais dégusté de Puligny-Montrachet auparavant. Il a été préféré, bien que de peu, par les dégustateurs présents au Vintage de Taylor Fladgate 1994, au Château Montus 2001 de Brumont et au Mas la Plana 2000 de Torrés. Un grand vin blanc peut donc sortir vainqueur d’une confrontation avec de grands vins rouges.<br />
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Micheline VanierAVOhttp://www.blogger.com/profile/03869729050283872558noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3500454318100203813.post-20774911401312037492013-10-22T16:18:00.001-04:002013-10-22T16:20:35.338-04:00Brunello di Montalcino, Fattoria La Lecciaia, 2003Club du mercredi du 16 octobre 2013.<br />
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Lors de la rencontre du 16 octobre, nous avons eu le plaisir de déguster plusieurs sangioveses de Toscane, surtout des chiantis et de brunellos. Le champion de la soirée a été un brunello 2003, celui de la <b>Fattoria La Lecciaia</b>.<br />
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La robe de ce vin est d’intensité moyenne et présente une teinte entre le rubis et le grenat, laissant voir un début de vieillissement. Au premier nez, l’on dénote immédiatement un vin marqué par des arômes tertiaires comme l’écurie et le cuir. Ce vin semble aussi légèrement « bretté ». Cependant, ces arômes s’estompent légèrement au fil des minutes. En agitant le verre, l’aération laisse alors percevoir les arômes propres au sangiovese, soit les griottes, le sel de céleri et l’anis. En bouche, le fruit est encore d’une très grande vivacité pour ses 10 ans. L’anis prend davantage de place sur une trame tannique bien présente. Ces mêmes tannins forment, avec une acidité rafraîchissante, un <br />
excellent support à ce fruit savoureux. L’ensemble tapisse admirablement bien le palais. Longue finale sur la griotte. Ce vin a passé 42 mois en fûts de chêne. Un brunello tout à fait classique et bien fait.<br />
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Il a remporté le vote presque unanime des dégustateurs présents. Il faut néanmoins ajouter qu’un autre brunello, le Pian delle Vigne d’Antinori a été écarté parce que la bouteille était défectueuse. Quel vin aurait gagné la faveur des dégustateurs si ce vin avait été dégusté ? On peut se poser la question. <br />
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Denis DesjardinsAVOhttp://www.blogger.com/profile/03869729050283872558noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3500454318100203813.post-17617976303320524662013-10-09T08:36:00.002-04:002013-10-09T08:56:29.901-04:00Château Haut-Bages Liberal, Pauillac, 2003Grande dégustation du 25 septembre 2013<br />
<b>Château Haut-Bages Liberal, Pauillac, 2003</b><br />
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Le thème de la dégustation était « dix ans après ». Dix vins du millésime 2003 de différentes régions et de différents pays ont été dégustés. Le Château Haut-Bages Liberal s’est révélé le clou de la soirée. 2003 a été une année très chaude en Europe, les températures moyennes atteignant des sommets records dans plusieurs régions. Dans plusieurs vignobles, les raisins ont subi un mûrissement <br />
accéléré, ce qui a donné dans plusieurs vins du Vieux Monde des notes de fruits confiturés, cuits, brûlés ou séchés. Partout, il y avait également un grand risque de manque d'acidité et de taux d'alcool trop élevé. Bordeaux n’a pas été épargné.<br />
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Heureusement, dans ce millésime difficile, Haut-Bages Liberal a nettement mieux tiré son épingle du jeu que beaucoup d’autres. Deux mots reviennent à plusieurs reprises dans mes notes de dégustation : élégant et précis. Dans une année chaude, le plus souvent, l'on ne peut identifier le fruit que comme noir ou rouge, sans plus. Ici, les notes fruitées sont très bien définies; de merveilleuses <br />
notes de crème de cassis, de chêne élégant et subtil, de minéralité (silex, mine de crayon), de vanille et de menthol, avec en prime une acidité rafraîchissante et des tannins bien structurés. L'alcool est parfaitement équilibré. Le vin est très long et répète en bouche les notes que l'on détecte au nez. Ce vin est pour moi un exemple classique d'un bon Pauillac, très bien fait dans une année pourtant <br />
difficile. Il sera agréable à boire pendant encore quelques années.<br />
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Alexandre Craig, AIWS<br />
<a href="mailto:journeymansomm@outlook.com">journeymansomm@outlook.com</a>AVOhttp://www.blogger.com/profile/03869729050283872558noreply@blogger.com